Conflits fonciers et dynamiques institutionnelles au Mexique
Le projet “Conflits fonciers et dynamiques institutionnelles dans le Mexique rural en en Méso-Amérique” vise à approfondir les analyses sur les rapports croisés entre le changement institutionnel, les formes d’organisation socio-politiques des communautés rurales et les dynamiques territoriales.
L'objectif du projet est d’analyser de façon croisée, dans une démarche empiriquement informée et théoriquement fondée, les rapports entre la dynamique des conflits fonciers (déclenchement, déploiement, apaisement, résolution, réémergence…) et les dynamiques institutionnelles dans lesquelles ils s’inscrivent et qu’ils contribuent à reconfigurer. Cette mise en perspective ne pose pas a priori le sens de la relation et les formes de la causalité. Elle s’inscrit dans une approche des institutions et des jeux d’acteurs autour des institutions qui se veut compréhensive et processuelle et qui emprunte aux disciplines de l’économie institutionnelle, de l’anthropologie sociale et de la géographie rurale.
Les conflits fonciers sont envisagés en premier lieu dans leurs dimensions familiales et locales, mais leur interprétation est attentive aux formes de composition entre les “micro-conflits” portant sur l’accès aux ressources foncières et des “macro-conflits” exprimant une situation plus large d’opposition entre groupes sociaux et renvoyant à des trajectoires historiques spécifiques, en particulier au regard des politiques publiques. Le projet vise à inscrire les interprétations produites dans un débat plus large sur la gouvernance (comme régulation émergeant des relations entre acteurs et institutions étatiques et non étatiques) et le changement social. Cette approche non normative vise à contribuer aux débats relatifs aux politiques publiques, à la gestion des conflits sur les ressources et au développement durable.
Le projet cherche à analyser les rapports mutuels qu’entretiennent les composantes du changement institutionnel et les conflits relativement à trois champs thématiques :
L'objectif du projet est d’analyser de façon croisée, dans une démarche empiriquement informée et théoriquement fondée, les rapports entre la dynamique des conflits fonciers (déclenchement, déploiement, apaisement, résolution, réémergence…) et les dynamiques institutionnelles dans lesquelles ils s’inscrivent et qu’ils contribuent à reconfigurer. Cette mise en perspective ne pose pas a priori le sens de la relation et les formes de la causalité. Elle s’inscrit dans une approche des institutions et des jeux d’acteurs autour des institutions qui se veut compréhensive et processuelle et qui emprunte aux disciplines de l’économie institutionnelle, de l’anthropologie sociale et de la géographie rurale.
Les conflits fonciers sont envisagés en premier lieu dans leurs dimensions familiales et locales, mais leur interprétation est attentive aux formes de composition entre les “micro-conflits” portant sur l’accès aux ressources foncières et des “macro-conflits” exprimant une situation plus large d’opposition entre groupes sociaux et renvoyant à des trajectoires historiques spécifiques, en particulier au regard des politiques publiques. Le projet vise à inscrire les interprétations produites dans un débat plus large sur la gouvernance (comme régulation émergeant des relations entre acteurs et institutions étatiques et non étatiques) et le changement social. Cette approche non normative vise à contribuer aux débats relatifs aux politiques publiques, à la gestion des conflits sur les ressources et au développement durable.
Le projet cherche à analyser les rapports mutuels qu’entretiennent les composantes du changement institutionnel et les conflits relativement à trois champs thématiques :
- celui l’intervention publique (comme facteur de résolution, mais aussi source potentielle de conflits), en particulier, mais non exclusivement, dans le champ de la régulation de l’accès aux ressources à base foncière ;
- celui des communautés d’appartenance (famille, communauté, ethnie, nation, groupe religieux, association politique, etc.) en tant qu’instances de régulation de l’accès aux ressources et d’arbitrage des conflits ;
- celui enfin des transferts de droits fonciers, en examinant en particulier la charge conflictuelle potentielle des processus de marchandisation de l’accès aux ressources au sein des communautés rurales.
Membres impliqués
Documents publiés
Classification
- Thème
- Zone
géographique